Lettre ouverte au Gouvernement et au CNCPH conjointement écrite pour le développement du métier d’interprète mais pas au détriment de la qualité.
La FNSF https://www.facebook.com/FNSF.federation, l’AFILS AFILS : Association française des interprètes et traducteurs en langue des signes et les 5 Universités métropolitaines (Paris 8, Paris 3, Toulouse, Lille et Rouen) formant au métier d’interprètes s’unissent pour alerter le gouvernement.
Le métier d’interprète en Français/LSF est un métier en tension avec la montée en charge de la visio-interprétation, formidable outil d’accessibilité!
Souvent, les non initiés, s’imaginent que l’interprétation de liaison, (c’est à dire entre 2 ou 3 personnes sur des entretiens de la vie quotidienne) est plus facile. Pourtant, il n’en est rien!
Au contraire, ces échanges sont souvent rapides, techniques (RDV chez le notaire, RDV médical, au commissariat…), alternant les discours vers le Français et la LSF avec des vouloir-dires complexes. Ces échanges sont encore au cœur même de la vie privée des gens et l’interprétation donc garantir un secret professionnel absolu. Enfin, les conséquences d’une mauvaise interprétation dans ces situations peuvent être dramatiques.
La visio-interprétation, amènent les interprètes à exercer pour des usagers Sourds partout en France avec chacun leurs parcours, individualités, niveau de langue, qui leur est propre. J’irai même jusqu’à dire, avec une qualité de réseau pas toujours optimale. Il est donc essentiel pour les interprètes d’être formés et expérimentés, et qu’ils soient capables de repérer et lever les obstacles si possible.